• Gâteau à la Banane

    Pour 4 personnes
    Préparation : 20 minutes
    Cuisson : 20 minutes



    - 5 bananes
    - 125 g de farine
    - 3 œufs
    - 100 g de sucre en poudre
    - 50 g de sucre vanillé
    - 150 ml de lait
    - 1 pincée de sel
    - 1 pincée de cannelle

    POUR LA DECORATION:
    - Quelques amandes effilées et grillées


    - Séparez les jaunes d'œufs des blancs.
    - Battez les jaunes avec le lait puis, ajoutez le sucre.
    - Dans un saladier déposez la farine avec le sel et la cannelle.
    - Ajoutez "l'omelette", mélangez bien jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène.
    - Montez les blancs en neige.
    - Incorporez-les à l'ensemble.
    - Découpez les bananes dans le sens de la longueur.
    - Beurrez un moule à cake.
    - Versez-y la pâte et alternativement les bananes.
    - Faites-la cuire 20 minutes au four à 180 °C (thermostat 6).
    - Ce gâteau s'accompagne d'une crème anglaise ou sauce au chocolat

    Bon Appétit !
     
     

     

     


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  • D'où vient la légende qui dit qu'au pied d'un arc-en-ciel on trouve un pot d'or ?

    Eh bien, il s’agit typiquement du type de légendes, croyances populaires, dont il est apparemment impossible de retrouver l’origine. Les superstitions autour de l’Arc-en-ciel sont légions, et en effet parmi elles :

    L’arc-en-ciel apporte ou permet de découvrir des richesses : là où il a touché terre se trouve un trésor, une perle magique apportée par une fée, un panier plein d’argent (Auvergne), un quarteron de louis d’or (Lot), un plat d’argent (Wallonie), des vases ou des clefs en or (Allemagne, Russie). Dans les Vosges, « lorsque ses piliers reposent sur des hauteurs, celui qui parviendrait à placer un panier sous l’un d’eux le relèverait rempli d’or » (Le paganisme contemporain chez les peuples celto-latins. – Paul Sébillot, 1908). En Alsace, à chaque fois qu’il y a un arc-en-ciel, un plat d’or tombe du ciel mais seul l’enfant né le dimanche peut le trouver. Chez les Anglo-saxons également, on peut trouver un pot rempli d’or à une des extrémités, tandis que les Yougoslaves prétendent que « le tireur assez adroit pour jeter quelque objet sans valeur par-dessus ce pont céleste le retrouverait de l’autre côté changé en or ! » (
    La superstition à travers les âges, Andrée Ruffat, 1977)
    Le livre des superstitions

    Voici aussi une version irlandaise :
    Le pot d’or de l’Arc-en-ciel :

    Au pied de l'arc-en-ciel il y a un pot d'or. Il est plein de belles pièces d'or, claires, sonnantes. Il n'est pas caché sous terre, car personne ne le cherche. Personne ne marche jamais jusqu'au pied de l'arc-en-ciel.
    Si un homme juste, au coeur pur, Si une femme honnête le trouvait, ce serait le bonheur, car l'or du pot ne s'épuiserait jamais, et la matière même dont le pot est fait, est la matière magique des songes réalisés.
    Mais les gens honnêtes doivent travailler sans relâche et ils ne peuvent pas errer à la poursuite de l'arc-en-ciel. Si un méchant s'emparait du pot, à coup sûr la foudre le frapperait, et il serait réduit en cendres. Le pot n'est pas seulement un trésor féerique, il est aussi un piège pour les gens indignes et un espoir pour les pauvres gens.
    Peut-être un jour l'arc-en-ciel finira-t-il par tomber dans les terres d'une famille honnête, et ce sera le bonheur pour tout le monde: on fera une grande fête, on jouera du violon et de la flûte, on mangera jusqu'à ce que l'estomac crève, on dansera avec les jolies filles, et on boira pour une semaine entière. Au fait, Ôte tes mains de ce pot qui m'appartient ! (Deborah COATES XU, Fondation Avicenne).
    Et il semble que cette superstition apparaisse aussi dans les légendes entourant la fête de
    la St Patrick.

    On peut donc voir dans cette légende : des origines sans doute celtiques, du moins nordiques (elle est beaucoup plus courante dans les pays du nord), une des manifestations de la fascination pour cette manifestation naturelle extraordinaire qu’est l’arc-en-ciel(impalpable et solaire (or)) et une variation sur la quête du trésor inaccessible, puisque chacun sait qu’un arc-en-ciel n’a pas de bout.


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  • Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve.
                                                              Antoine de Saint-Exupéry

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  • 24 août
    79
    Les cendres de Pompéi
    Herculanum et Pompéi sont ensevelies par une éruption du Vésuve. Ce drame humain est une manne pour l'histoire. Un coin d'Antiquité romaine, protégé par les cendres et la lave, voyage "intact" jusqu'au monde contemporain.


    24 août
    410
    Rome livrée aux "barbares" ! ?
    Onze cent soixante-trois ans après sa fondation, Rome la ville impériale est livrée aux "barbares" : les Goths d’Alaric. C'est un véritable choc. Il y a dans les récits de l’époque comme un relent de fin de monde, un châtiment divin qui tombe sur l’Empire et sa capitale. Pourtant ces "barbares" avaient combattu pour Rome, et la civilisation qu’ils mettent en place au Ve siècle en Aquitaine, puis dans la péninsule ibérique, tout en étant riche et originale, est respectueuse du legs romain.

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  • Les Sept Corbeaux

    - Conte de Grimm -

     

     

    Un homme avait sept fils, et toujours pas de fille, si fort qu'il le désirât; enfin sa femme lui donna de nouveau des espérances, et quand l'enfant vint au monde, voici que c'était une fille. La joie fut grande, mais l'enfant était chétive, et à cause de sa faiblesse, il fallut l'ondoyer* Le père envoya l'un des garçons chercher en hâte de l'eau lustrale* à la fontaine les six autres le suivirent, et comme chacun voulait être le premier à puiser, ils laissèrent tomber la cruche dans le puits. Alors, ils restèrent plantés là, ne sachant ce qu'ils devaient faire et aucun d'eux n'osait rentrer à la maison. Comme ils ne revenaient toujours pas, le père s'impatienta et dit : "Certainement, ils auront oublié de rentrer pour jouer, ces garçons impies*." Il se prit à craindre que la petite fille mourût sans baptême, et dans sa colère, s'écria: "Je voudrais qu'ils soient tous changés en corbeaux." Il avait à peine fini de dire ces mots qu'il entendit un battement d'ailes dans les airs, au dessus de sa tête, il leva les yeux et vit sept corbeaux noirs comme du charbon qui volaient de-ci de-là.

    Les parents ne purent pas annuler l'enchantement, mais si tristes qu'ils fussent d'avoir perdu leur sept fils, ils se consolèrent néanmoins quelque peu avec leur chère petite fille, qui reprit bientôt des forces et embellit de jour en jour. Elle ignora longtemps qu'elle avait eu des frères, car les parents se gardaient bien d'en parler, jusqu'au jour où elle entendit des gens dire par hasard que la jeune fille était belle, assurement, mais qu'en réalité elle était responsable du malheur de ses sept frères. Elle en fut tout affligée, elle alla trouver son père et sa mère et leur demanda s'il était vrai qu'elle avait eu des frères et ce qu'il en était advenu. Les parents ne purent pas garder plus longtemps le secret, ils dirent néanmoins que c'était là un décret* du ciel et que sa naissance n'en avait été que l'occasion innocente. Mais la jeune fille éprouvait chaque jour du remords et croyait qu'elle devait délivrer ses frères. Elle n'eut ni trêve ni répit qu'elle ne se fût mise en route secrètement pour retrouver leur trace quelque part et les délivrer, quoi qu'il pût lui en coûter. Elle n'emporta rien qu'un petit anneau en souvenir de ses parents, une miche de pain pour la faim, une petite cruche d'eau pour la soif et une petite chaise pour la fatigue.

    Et elle alla toujours droit devant elle, loin, loin, loin jusqu'au bout du monde. Alors elle arriva au soleil mais il était trop chaud et terrible et il mangeait les petits enfants. Elle s'enfuit en hâte et courut jusqu'à la lune, mais elle était bien trop froide et elle aussi était cruelle et méchante, et quand elle aperçut l'enfant, elle dit: "Je sens la chair humaine." Alors elle s'en fut vivement et arriva chez les étoiles, qui furent aimables et bonnes pour elle, et chacune était assise sur une petite chaise à part. Cependant, l'étoile du matin se leva, lui donna un osselet et lui dit : "Sans cet osselet, tu ne pourras pas ouvrir la montagne de verre, et c'est dans la montagne de verre que se trouvent tes frères."

    La petite fille prit l'osselet, l'enveloppa soigneusement dans un petit torchon et continua sa route, tant et si bien qu'elle arriva à la montagne de glace. La porte était fermée à clé et elle voulut sortir l'osselet du torchon ; mais quand elle l'ouvrit, elle vit qu'il était vide et qu'elle avait perdu le cadeau des bonnes étoiles. Que faire maintenant ? Elle voulait sauver ses frères et n'avait plus la clé de la montagne de glace. La bonne petite soeur prit un couteau, se coupa un petit doigt, le mit dans la serrure et parvint à l'ouvrir. Quand elle fut entrée, un gnome* vint àsa rencontre et lui dit: "Mon enfant, que cherches-tu? - Je cherche mes frères, les sept corbeaux" dit-elle. Le gnome répondit : "Messieurs les Corbeaux ne sont pas à la maison, mais si vous voulez attendre leur retour, entrez." Là-dessus le gnome apporta le repas des corbeaux sur sept petites assiettes et dans sept petits gobelets, et la petite soeur mangea une miette dans chaque petit gobelet; mais dans le dernier gobelet elle laissa tomber le petit anneau qu'elle avait emporté.

    Tout à coup on entendit dans les airs des battements d'ailes et des cris, le gnome dit alors: "Ce sont Messieurs les Corbeaux qui rentrent à tire-d'aile." Alors, ils vinrent, voulurent boire et manger, et cherchèrent leurs petites assiettes et leurs petits gobelets. Puis ils s 'écrièrent, l'un après l'autre: "Qui a mangé dans ma petite assiette ? Qui a bu dans mon petit gobelet? C'était une bouche humaine." Et comme le septième vidait son gobelet, l'anneau en tomba. Alors il le regarda et voyant que c'était un anneau de son père et de sa mère, il dit: "Dieu veuille que ce soit notre petite soeur, alors nous serions délivrés." Quand la petite fille, qui écoutait derrière la porte, entendit ce souhait, elle se montra et alors tous les corbeaux reprirent leur forme humaine. Et ils s'embrassèrent et se firent mille caresses et rentrèrent joyeusement chez eux.

     


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