• 13 septembre
    1759
    Bataille à Québec
    Les Anglais donnent l'assaut sur Québec. C'est la bataille des Plaines d'Abraham, où 200 miliciens canadiens et acadiens donnèrent leur vie pour protéger la retraite de l'armée française, en vain.


    13 septembre
    1901
    Auto : la fin de l'anonymat
    En France, un décret impose l'immatriculation de tous les véhicules roulant à plus de 30 km/h. L'insouciance des pionniers de l'automobile est rattrapée par la législation.

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  • De tout temps (c'est le cas de le dire), l'homme a chercher à connaître l'heure qu'il était. Si aujourd'hui il est facile de savoir l'heure à la minute et à la seconde près (il est même impensable de ne pas la connaître), il en allait différemment par le passé.
    Certes à la campagne le temps n'était rythmé en ce qui concerne l'année que par les moissons, les semailles, les vendanges ou bien les saisons et par le lever ou le coucher du soleil ou bien la traite des vaches en ce qui concerne la journée. Mais pour le reste il fallu bien trouver un système fiable de mesurer le temps.

    Les psaumes
    De l'antiquité au Moyen-Age, il semblerait que dans les abbayes la longueur des psaumes fut une mesure de référence pour calculer le temps.
    En effet, systématiquement égrenéà la même allure, contenant le même nombre de mots, de virgules, de pauses, etc., les psaumes étaient en fin de compte une unité de mesure horaire plutôt fiable grâceà laquelle les religieux décomptaient ce qu'ils appelaient les heures "canoniales".
    Mais ce système tomba bien vite en désuétude car il n'intéressait évidemment que les religieux et n'avait cours que dans les abbayes (il est pas facile de se balader dans la rue avec un moine récitant des psaumes à son poignet !).

    Le cadran solaire
    Le premier exemplaire du cadran solaire date de 1500 ans avant Jésus-Christ. Il était érigé en Égypte est fait d'un obélisque identique à celui qui trône place de la Concorde à Paris. Pour qu'il indique l'heure, il fallait à sa base tracer un demi-cercle divisé en douze parties. C'était en fonction de la position de l'ombre de l'obélisque sur l'une de ses partie que l'on obtenait l'heure. Reste que le soleil n'était pas toujours à la même hauteur dans le ciel suivant les saisons.
    Ce n'est qu'au XIVème siècle avant Jésus-Christ qu'un mathématicien arabe découvrit que, si au milieu du cadran on plantait un gnomon (objet vertical dont l'ombre détermine les saisons) parallèlement à l'axe de la Terre (c'est à dire suivant l'angle de latitude de l'endroit où on le réglait), le cadran montrait des heures d'égales longueurs quelle que soit la période de l'année.
    Malheureusement, le seul défaut du cadran solaire et de ne pouvoir identifier l'heure la nuit et il fallut inventer autre chose.

    La clepsydre
    Ce n'est que peu de temps après s'être rendu compte que l'ombre pouvait donner l'heure que l'on s'aperçut que l'eau pouvait remplir le même office. Dés 1400 avant Jésus-Christ, en toujours en Égypte, naquit la première pendule à eau mais ce n'est réellement que vers l'an 200 avant Jésus-Christ qu'elle devint d'usage courant. Le fonctionnement était simple : il s'agissait de simples récipients que l'on remplissait d'eau et qui, percés en leur fond, laissaient cette dernière s'écouler petit à petit et marquer le temps (défini à l'avance) sur les encoches gravées à l'intérieur du récipient symbolisant l'heure.
    Plus tard arrivèrent des clepsydres plus perfectionnées qui, dotées d'un cadran et d'une aiguille, se composaient d'un récipient et d'un cylindre à flotteur. En remontant, le flotteur faisait tourner l'aiguille par l'intermédiaire d'une crémaillère ou d'une chaîne à poids. Parallèlement, un entonnoir régulait le remplissage du flotteur et disposait même d'un rebord permettant le débordement continu de l'eau versé. Le niveau du liquide restait constant ! Au premier siècle après Jésus-Christ fut même inventée une pendule hydraulique dont le mécanisme actionnait non seulement des aiguilles mais aussi des petits personnages offrant du vin ou du lait !

    La chandelle
    Autre moyen de mesurer le temps : la chandelle horaire. Cette technique dite "destructive", inventée vers 870 par un roi anglo-saxon, Alfred le Grand, consistait à mesurer la vitesse à laquelle une flamme pouvait brûler une bougie, une corde à nœuds, un bâton ou n'importe quel objet combustible. Pour le bon roi Alfred, il s'agissait d'une simple bougie graduée et conçue pour durer quatre heures.
    En Chine, où ce système de mesure était particulièrement prisée, on frisa l'ultra-sophistication : il n'était pas rare en effet de donner l'heure grâce à un "bateau-dragon", sorte de maquette navale sur laquelle brûlaient des bâtons d'encens dont la combustion déclenchait une sonnerie à intervalles réguliers.

    Le sablier
    Le sablier ne date que du XIVème siècle après Jésus-Christ. Bien plus précis qu'une clepsydre car son débit ne dépend pas de la hauteur du sable, il fut d'abord rempli de coquilles œufs pulvérisées et au service presque exclusifs des navigateurs : c'était le seul système de mesure du temps qui ne soit pas déréglé par de forts coups de vent ou par le balancement du navire.
    Les prêtres, séduits, s'en emparèrent pour limiter la durée de leurs sermons et le baptisèrent : "verre à sermon". Un petit nom qui donnait lieu à bien des rires étouffés lorsqu'un religieux bavard annonçaient à ses ouailles tout en retournant le sablier : "Mes frères, nous allons prendre un autre verre".


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  • C’est aujourd’hui… toujours aujourd’hui, qui devrait être le plus beau jour de notre vie.  

    ( Thomas Dreier )<?XML:NAMESPACE PREFIX = O /><O:P> </O:P>


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  • 12 septembre
    -490
    Marathon man
    Au cours de la deuxième guerre médique, les Grecs menés par les Athéniens battent l'armée perse de Darius dans la plaine de Marathon. Au soir de la victoire, un soldat est désigné pour porter la bonne nouvelle à une Athènes inquiète. Parcourant les 42.750 kilomètres du trajet d'une seule traite, il meurt d'épuisement après avoir délivré son message. C'est en son honneur que Coubertin inscrivit cette distance au programme des premiers Jeux Olympiques modernes.

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  • 11 septembre
    1917
    Un as au carreau
    Guynemer, l'as de l'aviation française, pilote de l'escadrille "Les Cigognes" trouve la mort lors d'un duel aérien. Il tombe à 23 ans, crédité de 53 victoires. Dans l'autre camp, le "Baron rouge" accumule 78 succès avant d'être abattu. Les "drôles de machines" deviennent au cours du conflit des engins de mort. L'aviation ne cesse de progresser. C'est une constante de la guerre que de stimuler l'ingéniosité humaine.

     

    11 septembre
    2001
    Point zéro
    A 8h45, un Boeing 761 vient s'encastrer dans une des deux tours du World Trade Center de New York. A un peu plus de neuf heures, un second appareil s'écrase sur sa jumelle. La possibilité d'un accident semble définitivement à écarter. D'autant plus qu'un troisième appareil s'écrase sur le Pentagone à Washington. A 9h55, la tour sud s'effondre comme un château de carte ; sa structure en acier n'a pas résisté à la chaleur dégagée par l'incendie. Une demi-heure plus tard sa jumelle suit le même chemin. Le bilan, long à évaluer, est d'environ 2.500 à 3.000 disparus. La vision est apocalyptique. L'Amérique vient d'être l'objet d'une attaque terroriste sans précédent. Le pays est sous le choc. Ce formidable amas de gravats devient le "point zéro" d'une Amérique qui aurait perdu son insouciance et son "innocence". Le président Bush junior promet que ce crime ne restera pas impuni.


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