• Te rappelles-tu ?

     

    Te rappelles-tu quand ... t'étais "game"?

    Ferme tes yeux et recule dans le temps ...

    C'était bien avant Internet, les PC ou le Mac ou Sega ou Super Nintendo ...

    Avant le disco et les McDo ...

    Recule plus loin dans le temps ...

    Je parle de jouer à la cachette au crépuscule ...

    Du bonhomme sept heures ...

    Du magasin du coin ... où l'on pouvait acheter des bonbons avec des bouteilles vides.

    Des lèvres de cire ... des cerceaux ... des bolos.

    De jouer aux petites autos et de se faire des chemins avec une petite pelle.

    De courir à travers l'arrosoir.

    De l'odeur du soleil ... quand on se léchait les lèvres ...

    De veiller sur le balcon en pyjama après avoir pris son bain.

    De s'endormir après avoir pleuré ...

    Attends! ...

    De regarder les dessins animés le samedi matin.

    Quand le coin de la rue semblait si loin!

    Quand aller au centre-ville était comme aller quelque part!

    Quand nous avions un million de piqûres de moustiques sur le corps!

    Quand il était normal de grimper aux arbres ... de construire des forts dans des bancs de neige ...

    d'avoir les mitaines mouillées ...

    et de marcher jusqu' à l'école, quelque soit la température.

    De courir jusqu'à être à bout de souffle.

    De rire si fort que ton estomac faisait mal.

    De tourner sur soi-même jusqu'à en devenir étourdi ...

    Et quand "tomber" était une cause certaine de fous rires.

    Lorsque le jeu sous toutes ses formes était la raison d'être.

    Lorsque nous pouvions être fatigués d'avoir trop joué ...

    Te rappelles-tu de ça ?

    Lorsque la pire humiliation était d'avoir été choisi le dernier dans une équipe.

    Lorsque des cartons de cigarettes vides dans les rayons des roues transformaient les vélos en motocyclettes!

    Lorsque c'était la mode d'avoir des sièges "Banane" et des poignées "Mustang".

    Quand on se dépêchait de sortir de l'école pour avoir accès au meilleur jeu dans la cour d'école.

    Quand la cour d'école était si grande ...

    Quand l'odeur s'échappait du bois humide des pupitres que l'on nettoyait à la fin de l'année.

    Rappelle-toi de tes professeurs, ceux que tu aimais, et les autres, ils doivent être si vieux aujourd'hui ...

    Je n'ai pas fini encore ...

    Manger de la poudre de Kool-aid dans des pailles en papier.

    Et quelle fête c'était que d'aller au restaurant!

    Il n'était pas rare d'avoir deux ou trois meilleurs amis.

    Quand personne n'avait un de chien de race.

    Quand un vingt-cinq cents était une fortune!...

    Quand presque toutes les mères étaient à la maison lorsque les enfants arrivaient de l'école ...

    Quand être envoyé au bureau du principal n'était rien comparé à ce qui allait arriver de retour à la maison.

    La voix de ta mère lorsque ton oreille était contre sa poitrine ...

    Les effluves de parfum quand tu dormais à travers les manteaux des "Ma tantes" en visite.

    N'était-ce pas bon ? ... retourne en arrière et rappelle-toi de tout ça!

    Souviens-toi quand ...

    On se baignait assez longtemps pour avoir les lèvres bleues.

    Les décisions étaient prises en faisant "eeny-meeny-miney-mo!

    Les erreurs étaient corrigées simplement en disant : "recommence!"

    La chose la plus grave qu'on pouvait attraper du sexe opposé était un feu sauvage.

    Il était incroyable que le ballon-chasseur ne soit pas encore considéré comme une discipline olympique.

    Aucune femme n'était aussi belle que maman.

    Tu reconnaissais à travers toutes celles qui criaient la seule voix qui disait "viens souper!"...

    Les éraflures étaient guéries par un bisou.

    La crème glacée était considérée comme une nourriture de base.

    Recevoir un pied de neige était normal.

    Les talents étaient découverts à cause d'un "t'es pas game!".

    Les plus vieux de la famille étaient les pires tourmenteurs, mais aussi les plus féroces défenseurs.

    Si tu peux te rappeler tout ou presque tout ceci, alors tu as vécu!!!!


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  • Ça va mal

    Mais quand ce sera pire

    On regrettera le temps

    Où ça n'allait pas bien !

    (Jacques Faisant)


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  • Papa? Comment je suis né?
    - Très bien, mon fils, il fallait bien que l'on en parle un jour! Papa et maman se sont copier/coller dans un Chat sur MSN. Papa a fixé un rancard via e-mail à maman et se sont retrouvés dans les toilettes d'un cybercafé. Après, maman a fait quelques downloads du memory stick de papa. Lorsque papa fut prêt pour l'upload, nous avons découvert que nous n'avions pas mis de firewall. Comme il était trop tard pour faire delete, neuf mois plus tard le satané virus apparaissait...

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  • Armand Rassenfosse (1862-1934)

     

    Interrogez le "Wallon moyen" et il ignore l’existence même d’Armand Rassenfosse. Ce Liégeois est pourtant considéré comme un artiste majeur de l’art wallon. Il fait l’objet d’une rétrospective organisée par la Communauté française au Museum du Botanique.

    Armand Rassenfosse, né à Liège en 1862, est principalement connu pour ses gravures et tableaux qui représentent la femme dans son monde intime. Son oeuvre s’étend pourtant à bien d’autres domaines.

    Si son regard sur la femme se révèle assez tendre, il a aussi représenté divers aspects de la vie sociale, du monde du travail ou des cabarets, non sans humour ou sens critique. Sa peinture témoigne également de l’importance de l’Art nouveau ou de l’influence de l’art japonais.

    Après un période symboliste, son style évolue vers un réalisme poétique, proche de l’art figuratif des années 1920. En tant que dessinateur d’affiches (pour la célèbre imprimerie Auguste Bénard), il témoigne de l’essor de l’industrie liégeoise autour de 1900 et des préoccupations de son époque. Il conçoit et illustre également des publicités, parfois fort proches de la bande dessinée.

    Comme illustrateur de livres, il jouit d’une renommée certaine dans les milieux de l’édition à Paris, et reçoit des commandes prestigieuses (notamment pour l’illustration des "Fleurs du Mal" de Charles Baudelaire). Mais c’est à travers ses gravures et ses ex-libris qu’il obtient une véritable renommée internationale.

     

    Avec Rops

    Armand Rassenfosse était un autodidacte. Parallèlement à ses activités d’imprimeur, il a affiné ses techniques (aquarelle, peinture à l’huile, pyrogravure), et est devenu un remarquable technicien de la gravure. Il a pu bénéficier des conseils de Félicien Rops, avec qui il a collaboré étroitement pendant plusieurs années, pour développer de nouvelles techniques graphiques : c’est avec lui qu’il mit au point la technique de vernis mou baptisée "Ropsenfosse".

    Ami de Félicien Rops, d’Auguste Donnay et de Gustave Serrurier-Bovy, artiste prolifique dans divers domaines, académicien attentif et impliqué dans la vie artistique de son époque, Rassenfosse est un acteur et un témoin d’une page importante de l’histoire de l’art moderne en Wallonie, et de son premier rayonnement sur la scène internationale.

    Le Museum du Botanique présente un ensemble d’oeuvres significatif du parcours de l’artiste : peintures, dessins, gravures, ex-libris, illustrations, affiches, ainsi que des documents (lettres, photos).


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  • Rien n'est impossible.  Ne vous endormez pas en pensant qu'une chose est impossible, vous risqueriez d'être réveillé par le bruit qu'un autre ferait en l'accomplissant.

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