• 1991
    le 16 janvier
    A bas la pantoufle

    Un projet réglementant le "pantouflage" est approuvé par le conseil des ministres. Le "pantouflage" est la pratique qui consiste pour un fonctionnaire à passer dans le privé. Désormais, celui-ci est interdit à ceux ayant entretenu un "certain type de relations" avec l'entreprise d'accueil au cours des cinq années précédentes et lorsqu'il y a incompatibilité entre les anciennes fonctions et la nouvelle activité.

    votre commentaire
  • L'orphelin

    Pour faire comprendre que la méchanceté ne sert à rien dans ce monde où le temps passe inaperçu.

    Issiaka est un orphelin. Sa tante la maltraite beaucoup. C'est pourquoi, dès l'âge de quinze ans, il fait son propre champ. Mais pendant qu'il laboure la terre, sa méchante tante fait bouillir les semences de mil et les fait sécher.
    Issiaka sème tout ce mil dans son champ. Une seule graine, qui par hasard n'a pas cuit, pousse et grandit. Bientôt, un gros épi fait courber la tige.

    Au moment des récoltes, Issiaka coupe son épi. Aussitôt, un nouvel épi pousse à la place de l'autre. Quelque temps après, de gros tas de mil couvrent le champ de l'orphelin. Il fait remplir les greniers de la famille.
    Tout le monde est content, sauf la méchante tante. Elle va au champ, se cache et coupe la tige. Soudain, tous les greniers se vident. Furieux, Issiaka se précipite au champ. Là, il voit sa tante qui essaie de se sauver. Il l'attrape, la jette très fort à terre.
    Les greniers se remplissent à nouveau. La tige de mil réapparaît avec son gros épi. La méchante tante va trouver son mari :
    "Soulève-moi et jette-moi bien fort à terre. Nous aurons beaucoup de mil comme Issiaka."
    L'homme obéit. Et crac ! En tombant, elle se casse un bras et une jambe. Elle ne peut plus travailler. Mais Issiaka est très bon, il partage son mil avec tout le monde.
    Maintenant, plus personne ne le maltraite.


    votre commentaire
  • 10 janvier
    1894
    Cycle roi
    Ouverture du premier Salon du cycle de Paris, salle Wagram pour une durée de douze jours. Le succès de la "petite reine" est tel que le second du genre a lieu en décembre de la même année. L'engouement populaire pour la bicyclette provoque même une "révolution" auprès de la gent féminine : le corset est abandonné sur conseil médical ; son port est jugé incompatible avec la pratique de cet engin.


    10 janvier
    1909
    Les dangers du cinéma
    Le Chicago Tribune dénonce le cinéma de la ville comme corrupteur de la jeunesse et instaure une censure contre les films jugés immoraux. Celle-ci s'étend rapidement à l'ensemble des Etats-Unis. D'une certaine manière, c'est la reconnaissance de la place grandissante du septième art dans la société. C'est aussi la reprise d'un discours intemporel. Censure et créativité semblent être sorties du même oeuf.

    votre commentaire
  • 9 janvier
    1431
    Début du procès de Jeanne d’Arc
    Son procès qui se déroule à Rouen prendra fin par la mise au bûcher de la Pucelle d’Orléans le 30 mai. Celle qui voulait sauver la France et a mis dehors les Anglais dans le contexte de la guerre de Cent Ans a été jugée pour hérésie. Elle n’a pourtant jamais démenti sa foi chrétienne et fut d’ailleurs canonisée en 1920. Les aléas de l’histoire.


    9 janvier
    1909
    Sauvé par les singes
    Henri Félix Rousseau dit le Douanier Rousseau comparaît devant un jury de cour d'assises pour faux et usage de faux. Il paye l'aide qu'il a fournie deux ans plus tôt à un ami qu'il croyait victime de la banque de France. La peine prononcée est de deux ans d'emprisonnement avec sursis. Il doit à une habile manoeuvre de son avocat cette sentence clémente. En effet, celui-ci a produit au procès un tableau du peintre intitulé 'Les deux singes farceurs'. Il a beaucoup fait rire le tribunal. Rousseau est sauvé par son art naïf.

    votre commentaire
  • sources mystérieuses

    Lorsque les eaux de la source sont basses, on peut admirer un lac bleu-vert.

    Aucune des forces de la nature n'est l'objet de croyances aussi variées que les puits et les sources. Les Anciens les vénéraient en raison de leurs propriétés thérapeutiques.
    Lieux de résidence privilégiés des esprits, des génies, des nymphes, des fées et autres êtres surnaturels, ils ont alimenté le culte des eaux sacrées, émanées des entrailles de la terre.
    A Fontaine-de-Vaucluse existe l'une des plus extraordinaires curiosités de France. A cet endroit se trouve un petit lac dont l'eau verdit et déborde parfois subitement de la vasque qui la retient. Elle s'échappe alors avec fureur vers le lit formé par les petites sources secondaires de la Sorgue avant d'inonder les troncs de figuiers avoisinants. Les variations extrêmes du débit de cette source ont donné lieu à bien des suppositions, car elles paraissent indépendantes des saisons et des précipitations locales. Les études scientifiques ont montré qu'en fait l'origine de l'eau est à chercher beaucoup plus au nord, sur les reliefs calcaires qui s'étendent du mont Ventoux à la montagne de Lure, ce qui explique un certain décalage entre le fonctionnement de la source et les précipitations sur ces régions.
    Connue dès les premiers siècles de l'ère chrétienne - baignoires et vestiges thermaux en témoignent - , la source du Par, dans le Cantal, jaillit en ébullition du sol. Ces "eaux d'enfer" ont une température qui peut allègrement atteindre 82°C.

    Fontaine de Barenton -(ci-dessous) C'est en ce lieu illustre de l'Armorique que Merlin rencontra la fée Viviane. La source étant autrefois vénérée, un rite y est toujours rattaché. Il consiste à verser quelques gouttes de son eau sur le perron (afin de rencontre son prince charmant... ah ! non ce n'est pas cela, dommage,) c'est afin qu'il pleuve !
       
      Les eaux de Chaudes-Aigues - Reconnues depuis l'Antiquité pour leurs multiples vertus, ces eaux servent tout autant aux usages domestiques qu'à soigner sciatiques et rhumatismes.

     

    votre commentaire