• La banane à plein régime

     

    Le bananier est une herbe géante qui meurt après avoir porté ses fruits. Dans le bouddhisme, il symbolise la fragilité des choses et leur caractère éphémère.



    Parfumée et pleine d'énergie, la banane est aussi nourrissante que la pomme de terre, mais plus gourmande. Très concentré en minéraux et en vitamines, elle permet de <<craquer utile>> et de satisfaire une envie de sucré.
    La science est formelle : la banane agit de façon positive sur
    l'humeur. Elle aide également non seulement à bien démarrer mais aussi à maintenir l'effort dans la durée. Raison pour laquelle il est recommandé de croquer une banane avant et après un effort physique. Le calcium qu'elle contient renforce le capital osseux, ses nombreuses vitamines et minéraux permettent de soutenir les dlfenses immunitaires ; enfin le glucose et les glucides sont des sources d'énergie bien connues.
    Vous découvrirez que si la banane est délicieuse dans bircher, elle fera également merveille associée à un curry, la banane vous donnera une sensation de vacances en plein hiver !

    Attention toutes les bananes ne se ressemble pas : plantain, fuit ou mini, leur saveur et leur mode de préparation sont très différents. Pour en savoir plus en quelques mots :

    La banane plantain
    Egalement appelée banane à cuire, la banane plantain ne peur pas se consommer crue, car elle est très riche en amidon, ce qui la rend indigeste. On la cuisine comme la pomme de terre, poêlée ou cuite à l'eau. Pour la peler, il faut d'abord inciser sa peau épaisse avec un couteau, puis la retirer sous l'eau courante.
    La banane fruit
    C'est la plus connue chez nous. On la récolte encore verte et on la laisse mûrir dans des chambres spéciales. Pour les soupes et les crèmes, il vaut mieux choisir des bananes bien mûres. Si l'on prépare des bananes en rondelles, on peut prendre des fruits encore légèrement verts.
    La mini banane
    Egalement appelée baby banane, ce fruit miniature possède une pulpe aromatique et fruitée sous sa peau fine. On s'en régale nature ou en l'accommodant avec des ingrédients épicés : la mini banane met, par exemple merveilleusement en valeur le piquant fruité des piments.

    Les bonne variétés
    La plus consommée et la poyo, d'un beau jaune franc, venue des Antilles, du Cameroun ou de Côte d'Ivoire. On trouve aussi la freysinette d'Amérique du Sud, très courte, ferme et sucrée. La figue rose, fruitée, à la peau saumonée, est rare et prisée des connaisseurs.

    Comment la conserver
    Elle se garde plusieurs jours à température ambiante, mais pas au frais. En dessous de 12°C elle noircit et perd son goût.

    Le saviez-vous
    C'est quand la banane est cuite et chaude que sa saveur se révèle véritablement. Au cours de la cuisson, la chaleur libère un certain nombre d'arômes délicieux, présents dans la pulpe. Vous pouvez, indifféremment la cuire au four, au MO, à la poêle ou en papillote.

    La bonne portion
    Au goûter des enfants, elle remplace avantageusement le pain ou les gâteaux une fois sur deux. Par ailleurs, une banane couvre le dixième de nos besoins quotidiens en magnésium. Les adultes peuvent donc en manger 1 ou 2 par semaine, s'ils n'ont pas de problème de poids.

    Le duo moral au top : plaisir et bonne humeur sont au rendez-vous quand on marie banane et chocolat. Les vitamines B du fruit, associées au magnésium présent aussi dans le cacao, aident à reste zen. Tandis que les substances <antidépressives> du chocolat, tyramine et phényléthylamine, font voir la vie en rose.

    Le duo digestion légère : l'ananas forme avec la banane un dessert idéal. Ses enzymes, comme la broméline, stimulent les sécrétions digestives. La banane assimilée rapidement, neutralise l'acidité et soulage d'éventuelles aigreurs d'estomac.

    Le duo anticourbatures : avant un effort intense, un encas associant banane et fruits secs fournit de l'énergie, mais surtout du magnésium, indispensable à la contration musculaire. On évite ainsi les crampes et les courbatures du lendemain.

    Le + minceur
    La banane n'est pas un fruit minceur, mais elle peut exceptionnellement, remplacer un féculent quand on est au régime. Mixée en purée avec 1 pointe de gingembre, elle accompagne les filets de poisson. Une bonne idée pour changer du riz vapeur.

    Le + gourmand
    Au banana split, préférez les recettes chaudes qui exhalent les arômes du fruit et des épices. Dégustez les bananes flambées au rhum, préalablement cuites dans un sirop vanillé ou rôties à la cannelle.

    Le + enfant
    Ce fruit adoré des bambins se prête aux entremets (mousse, crème, sorbet, milk shake...) et se marie parfaitement avec la pomme ou les fruits rouges. Un must de douceur : la mousse coco-banane.

    Le + beauté
    Grâce à sa teneur en vitamines et à sa douceur, elle est très régénérante. Appliquez la pulpe écrasée sur le visage. Laissez 15 mn, puis massez quelques instants en la faisant rouler sur la peau. Rincez.

    Côté cuisine
    Pour changer des pommes de terre, essayez la banane plantain. Verte et de grande taille, elle se sert frite, bouillie ou en purée, avec un poisson ou une viande blanche

    Côté pratique
    La banane crues a des propriétés astringentes. Pour nettoyer un cuir brun, il suffit de le frotter avec l'intérieur de la pelure du fruit, avant de le cirer.

    La recette santé
    Salade de bananes et de kiwis
    Pelez 4 bananes et 4 kiwis, puis coupez-les en rondelles dans un compotier. Ajoutez quelques fraises. Saupoudrez de 50 gr de sucre vanillé. Préparez un sirop en faisant réduire 100 gr de sucre en poudre avec le jus d'1 citron vert et un peu d'eau. Faites réduire 5 mn à gros bouillons, puis mettez à refroidir. Ajoutez 3 cuillerées de fleur d'oranger. Versez sur les fruits et réservez 15 mn au frais.

    100 % active
    90 Cal/100 g
    Eau : 75,5 g
    Glucides : 20,5 g
    Fibres : 2 g
    Protides : 1,5 g
    Lipides : 0,2 g
    Potassium : 310 mg
    Magnésium : 32 mg
    Fer : 1,2 mg

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  • La Comédie-Française

    Le 21 octobre 1680, Louis XIV signe une lettre de décret créant ainsi la Comédie-Française.

    La société de comédiens a pour mission première de concurrencer la "comédie-italienne" très en vogue en France depuis le milieu du XVIe siècle.

     La Comédie-Française regroupe plusieurs troupes de théâtre rivales. L'Illustre Théâtre de Molière, le Théâtre du Marais et le théâtre de l'hôtel de Bourgogne.

    En 1793, le Comité de Salut Public ferme ses portes et les comédiens sont emprisonnés. Six ans plus tard, on ouvre à nouveau la Salle Richelieu pour permettre aux comédiens de reconstituer la troupe.

    En 1812, Napoléon réorganise la Comédie-Française en signant le 15 octobre, le Décret de Moscou et qui reste à peu de chose près en vigueur aujourd'hui.

    La devise de la Comédie-Française est Simul et singulis (être ensemble et être soi-même).

    Aux nombres des sociétaires de la Comédie-Française, on trouve Molière, qui est considéré comme le patron des comédiens français ! On trouve entre autres Talma en 1789, Sarah Bernhardt en 1875, Madeleine Renaud en 1928, Jean-Louis Barrault en 1943, Georges Descrières en 1958, Michel Aumont en 1965, Francis Huster en 1977, Philippe Torreton en 1994, ... Le dernier entré cette année dans la noble institution est Michel Vuillermoz.

    Vous trouverez la liste complète des sociétaires, une foule de renseignements et d'infos sur le site de la Comédie-Française :

    http://www.comedie-francaise.fr/dev/index.php


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  • Si vous êtes en panne d'idée pour une conversation, c'est toujours bon d'avoir un truc à apprendre aux autres !

     

    Saviez-vous que...

    - Jouer Macbeth porte malheur ? Du moins dans la tradition ! Un sort aurait été jeté sur la pièce. Les acteurs supersticieux l'appelent "la pièce écossaise" pour ne pas la nommer ! De plus dans leur loge, il n'en citent jamais aucune réplique...!

    - La plus grosse pépite d'or trouvée pesait 78,4 kg. On l'a découverte en 1869 dans l'Etat australien de Victoria. Elle fut appelée Welcome Stranger...!

    - Les Romains, lorsqu'ils jetaient un sort, le consignaient sur des tablettes de pierre ? Ils s'en débarrassaient ensuite en les enterrant ou en les jetant dans une rivière...!

    - Une pluie de sang s'est abattue sur Paris en 582 après J.C. ! Les habitants croyaient en la colère divine et ils se repentirent de leurs péchés ! En fait, le sirocco avait tellement soufflé que le sable rouge du Sahara fut transporté jusque là et se mélangeant à la pluie, celle-ci devint rouge...!


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  • Le livre de la sagesse du monde

    Conte d'Espagne

     

    Une veuve a sept fils. Elle est pauvre. Elle est même la plus pauvre de tout son village. Une année, la famine sévit dans le pays et les pauvres, déjà tellement pauvres, touchent le fond de leur misère. Ses sept fils décident de partir gagner leur vie à travers le vaste monde. Ils partent avec des pieds de plomb, désespérés de laisser leur mère tant aimée.

    ***

    Ils voyagent longtemps allant de ville en ville mais ne trouvent pas de travail. Ils sont trop jeunes, trop nombreux, trop maigres.De jours en jours, ils ont de plus en plus faim et sont de plus en plus fatigués. Ils dorment le ventre vide dans les bois, dans les fossés ou sur le bord des routes.

    ***

    Un matin, que le temps est particulièrement mauvais, que la pluie tombe à verses, qu’un vent glacé souffle entraînant à sa suite des nappes de brouillard, qu'ils sont transis de froid, mouillés de la tête aux pieds et tellement désespérés d’être en si mauvaise posture, ils se trouvent juste devant les murs délabrés d’un château. Ils frappent à la porte mais personne ne vient leur ouvrir. Ils poussent le vantail et se trouvent dans une cour vide. Pas de chiens de garde, pas de chevaux dans les écuries, pas de lumière derrière les vitres brisées. Ils se dirigent vers ce qui semble être le corps du logis. Ils appellent mais seul l’écho leur renvoie leurs appels. Ils visitent toutes les pièces. Elles sont sales, couvertes de poussières et de grosses toiles d’araignées pendent du plafond.

    ***

    Arrivés à la dernière pièce, ils s’arrêtent stupéfaits. La pièce est rangée, propre. En son centre se dresse une table admirablement garnie de sept assiettes en argent, de plats de viande, de sauces fumantes, de légumes les plus variés, de sept verres en cristal, de sept serviettes de soie, de pain frais dans la corbeille à pain, de bougeoirs aux bougies rouges. Dans la cheminée des bûches n’attendent plus que l’étincelle pour répandre dans la pièce leur douce chaleur.

    ***

    La faim est tellement forte qu’ils pénètrent dans la pièce, s’installent à la table et mangent de bel appétit. L’aîné ose même allumer le feu. Ils sont bien. Au beau milieu de leur repas, ils entendent une voix plaintive qui leur dit :
    - Plus de lumière, encore plus de lumière !
    Ils se regardent sans parler. Au bout d’un moment, le silence est revenu et nos sept garçons prennent leurs verres pour boire. Au moment où ils approchent leurs lèvres des verres, la voix gémit à nouveau :
    - Plus de lumière, encore plus de lumière !
    L’aîné prend son courage à deux mains, allume une torche et dit :
    - Je vais voir ce qui se passe.
    - Nous t’accompagnons, disent les frères.
    Ils sortent dans le couloir, montent les escaliers. La lune éclaire les marches. Arrivés à l’étage, ils visitent les pièces sans rien trouver. Partout, la même poussière, les mêmes toiles d’araignées. Ils montent encore une volée d’escaliers et parviennent à une dernière porte tout au sommet de la tour. Ils poussent la porte mais ont un mouvement de recul. La pièce est occupée par un vieillard à la longue barbe blanche, tellement longue qu’elle touche le sol, et aux cheveux immaculés. Son visage est très pâle. Il est assis sur un vieux siège défoncé derrière une table bancale. Derrière le fauteuil se dresse un énorme tableau qui représente un chat noir aux yeux vert émeraude qui brille d’une lumière inquiétante et regarde fixement les sept garçons. Malgré leur courage , ils tremblent sous ce regard.

    ***

    Le vieillard n’a pas semblé voir les sept frères. Il est plongé dans un énorme livre et semble avoir des difficultés à déchiffrer. Il se met à gémir.
    - Plus de lumière, encore plus de lumière !
    Les jambes des sept frères tremblent de plus en plus. L’aîné est sans conteste le plus courageux. Il s’approche du vieillard, pris de pitié, il lève sa torche au dessus du livre tout en lui disant :
    - Voici de la lumière.

    ***

    Le vieil homme baisse la tête et se remet à lire avec fièvre. Il avale les pages jaunies plutôt qu’il ne les lit comme s’il craignait que la lumière ne s’éteigne avant qu’il n’ait terminé. A la dernière page, il pousse un soupir et referme le volume relié de vieux cuir aux coins d’argent noirci par les ans.
    L’homme lève la tête et en regardant l’aîné dit :
    - Je te remercie, mon garçon. Je vous remercie tous les autres de m’avoir libéré. Quand j’étais encore en vie, il y a très très longtemps, je n’aimais personne et mon cœur ne connaissait pas de pitié. Les gens me fuyaient. Je fut condamné à rester dans cette pièce sombre jusqu'à ce que j’achève la lecture de ce gros livre. Il parle de gens sages et bons. Il décrit les souffrances, les peines, les larmes, le injustices qui frappent ces gens. Il détaille aussi tous les méfaits dont je me suis rendu coupable, mon égoïsme, ma cruauté. Ils y a dans ces pages, les pleurs des mères qui veillent leurs enfants malades, la douleur des fils qui ne peuvent aider leurs parents, le désespoir des mères que leurs fils ont quittées à jamais. J’ai commencé cette lecture il y a cent an et je ne l’avais toujours pas achevée. Seul celui qui m’éclairerait pouvait me sauver. Vous m’avez secouru ; en récompense, je vous donne ce château. Il est bien délabré mais si vous creusez dans la cave, vous trouverez sept pots d’or ; ils sont pour vous. Au moment où il prononce ses paroles, un courant d’air souffle brusquement sur la torche. Le cadet va en chercher une autre mais lorsqu’il revient, le vieillard, le livre et le chat du cadre avaient disparu.

    ***

    Les sept frères descendent dans la cave et trouvent les pots remplis d'or comme le vieillard le leur avait dit. Ils font venir leur mère, remettent en état le château, nettoient toutes les pièces et redonnent à la bâtisse son lustre d’antan. Jamais plus ils ne connurent ni la misère, ni la faim. Jamais ils n’oublièrent le vieillard ni le contenu de son livre qui n’était autre que le livre de la sagesse du monde.


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