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Par MissViviane le 18 Octobre 2006 à 11:15
J'y crois encore, on est vivant quand on est mort
(Lara Fabian)
MARIAGE
Si une personne désirant se marier voulait connaître son futur conjoint (nom, profession, etc...), il devait casser un uf la veille de la Saint-Jean, mettre la glaire dans un verre deau et lexposer dehors pendant la nuit. Le lendemain matin il pouvait lire les renseignements désirés.
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A léglise, quand le marié passait lanneau au doigt de la mariée, sil sarrêtait avant le dernier nud, elle serait la maîtresse, sil le franchissait, ce serait lui le maître.
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Au retour du cortège, on plaçait un balais en travers de la porte. Si la nouvelle mariée lenlevait pour passer, elle serait une bonne ménagère; si elle lenjambait, elle serait une " selhana " (une désordonnée). Au moment de franchir le seuil de la maison de son nouvel époux, le maître de maison lui donnait la main.
LA MORT
Lorsque quelquun mourait dans une maison, on arrêtait le balancier de la pendule. On mettait un voile noir devant les ruches sinon les abeilles mouraient. Non seulement on ne travaillait pas avec le bétail, mais on ne le faisait pas sortir de létable.
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Autrefois quatre hommes portaient le cercueil (" la caisha ", la caisse) sur les épaules de la maison mortuaire à léglise. Ensuite vint la coutume de le transporter avec une charrette à bétail ou une voiture à cheval. Au cimetière, lorsque le cercueil était descendu dans la fosse, chacun des assistants y jetait une petite motte de terre.
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Certains signes pouvaient annoncer la mort prochaine comme un oiseau venant frapper du bec la vitre de la chambre du futur défunt.
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La majorité des familles étaient disait-on, lobjet de réclamations doutre-tombe sous les formes les plus diverses quil fallait satisfaire.
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