• J'y crois encore, on est vivant quand on est mort

    (Lara Fabian)

     

    MARIAGE

    Si une personne désirant se marier voulait connaître son futur conjoint (nom, profession, etc...), il devait casser un œuf la veille de la Saint-Jean, mettre la glaire dans un verre d’eau et l’exposer dehors pendant la nuit. Le lendemain matin il pouvait lire les renseignements désirés.

    ***

    A l’église, quand le marié passait l’anneau au doigt de la mariée, s’il s’arrêtait avant le dernier nœud, elle serait la maîtresse, s’il le franchissait, ce serait lui le maître.

    ***

    Au retour du cortège, on plaçait un balais en travers de la porte. Si la nouvelle mariée l’enlevait pour passer, elle serait une bonne ménagère; si elle l’enjambait, elle serait une " selhana " (une désordonnée). Au moment de franchir le seuil de la maison de son nouvel époux, le maître de maison lui donnait la main.

     

    LA MORT

    Lorsque quelqu’un mourait dans une maison, on arrêtait le balancier de la pendule. On mettait un voile noir devant les ruches sinon les abeilles mouraient. Non seulement on ne travaillait pas avec le bétail, mais on ne le faisait pas sortir de l’étable.

    ***

    Autrefois quatre hommes portaient le cercueil (" la caisha ", la caisse) sur les épaules de la maison mortuaire à l’église. Ensuite vint la coutume de le transporter avec une charrette à bétail ou une voiture à cheval. Au cimetière, lorsque le cercueil était descendu dans la fosse, chacun des assistants y jetait une petite motte de terre.

    ***

    Certains signes pouvaient annoncer la mort prochaine comme un oiseau venant frapper du bec la vitre de la chambre du futur défunt.

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    La majorité des familles étaient disait-on, l’objet de réclamations d’outre-tombe sous les formes les plus diverses qu’il fallait satisfaire.


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