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    LE QUARTIER DE FETINNE

     

    Vers l'an 1900, sous le règne du roi Léopold II et de son neveu Albert I, ce quartier a subi énormément de transformations .

    Pour quelles raisons?

    A. Quand il y avait de fortes pluies ou à la fonte des neiges, les eaux des bras de l'Ourthe se gonflaient et sortaient de leur lit, inondant tout, dévastant les cultures de houblon, les vergers existant encore à cette époque.

    B. La vieille église Saint-Vincent encore construite en bois et qui se trouvait au bord du Fourchu-Fossé était rongée par ces inondations et menaçait de s'écrouler bien souvent.

    C. Il a été décidé d'organiser l'exposition universelle de 1905 dans ce quartier.Cela a été le moment d'améliorer et d'enrichir le quartier.

    Qu'a-t-on fait pour le transformer?

    a. On a asséché les bras de l'Ourthe.

    b. On en a fait des boulevards

    c. On a creusé la dérivation de l'Ourthe

    d. On a créé de nouvelles rues

    e. On a élargi les anciennes ruelles

    f. On a construit le pont de Fragnée et celui de Fétinne

    g. Plus tard, on a construit la nouvelle église Saint-Vincent (1930)

    Comment était le quartier autrefois?

    Si nous avions été des oiseaux à cette époque, nous aurions pu voir de nombreuses couleurs en survolant le quartier.

    • du bleu : pour les nombreux bras de l'Ourthe
    • du vert : pour les nombreuses îles couvertes de marécages, d'herbe et d'arbres
    • du gris: pour l'ancienne église Saint-Vincent
    • du rose: pour celui des cochons, celui de l'île aux cochons
    • du noir : pour les nuées d' "aguesses" (pies en wallon) descendant chaque soir sur l'île aux Aguesses.

    Les bras de l'Ourthe les plus importants sont :

    1. Le Fourchu-Fossé : beau, peu profond, pas navigable

    2. Un 2ème bras de l'Ourthe sans nom: suivait actuellement le cours d'eau actuel des boulevards de Douai, de Froidmont, Frankignoul et Poincaré. Ce cours d'eau était large et plus profond donc navigable.

    Noms de quelques îles

    Ile aux Ecorces, île Lulay, île aux Cochons, île aux Aguesses...

    Noms de 2 ruelles importantes

    1. La ruelle aux Anes (rue de Fétinne actuelle)

    2. La ruelle derrière Froidmont ( actuelle rue des Vennes)


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  • Armand Rassenfosse (1862-1934)

     

    Interrogez le "Wallon moyen" et il ignore l’existence même d’Armand Rassenfosse. Ce Liégeois est pourtant considéré comme un artiste majeur de l’art wallon. Il fait l’objet d’une rétrospective organisée par la Communauté française au Museum du Botanique.

    Armand Rassenfosse, né à Liège en 1862, est principalement connu pour ses gravures et tableaux qui représentent la femme dans son monde intime. Son oeuvre s’étend pourtant à bien d’autres domaines.

    Si son regard sur la femme se révèle assez tendre, il a aussi représenté divers aspects de la vie sociale, du monde du travail ou des cabarets, non sans humour ou sens critique. Sa peinture témoigne également de l’importance de l’Art nouveau ou de l’influence de l’art japonais.

    Après un période symboliste, son style évolue vers un réalisme poétique, proche de l’art figuratif des années 1920. En tant que dessinateur d’affiches (pour la célèbre imprimerie Auguste Bénard), il témoigne de l’essor de l’industrie liégeoise autour de 1900 et des préoccupations de son époque. Il conçoit et illustre également des publicités, parfois fort proches de la bande dessinée.

    Comme illustrateur de livres, il jouit d’une renommée certaine dans les milieux de l’édition à Paris, et reçoit des commandes prestigieuses (notamment pour l’illustration des "Fleurs du Mal" de Charles Baudelaire). Mais c’est à travers ses gravures et ses ex-libris qu’il obtient une véritable renommée internationale.

     

    Avec Rops

    Armand Rassenfosse était un autodidacte. Parallèlement à ses activités d’imprimeur, il a affiné ses techniques (aquarelle, peinture à l’huile, pyrogravure), et est devenu un remarquable technicien de la gravure. Il a pu bénéficier des conseils de Félicien Rops, avec qui il a collaboré étroitement pendant plusieurs années, pour développer de nouvelles techniques graphiques : c’est avec lui qu’il mit au point la technique de vernis mou baptisée "Ropsenfosse".

    Ami de Félicien Rops, d’Auguste Donnay et de Gustave Serrurier-Bovy, artiste prolifique dans divers domaines, académicien attentif et impliqué dans la vie artistique de son époque, Rassenfosse est un acteur et un témoin d’une page importante de l’histoire de l’art moderne en Wallonie, et de son premier rayonnement sur la scène internationale.

    Le Museum du Botanique présente un ensemble d’oeuvres significatif du parcours de l’artiste : peintures, dessins, gravures, ex-libris, illustrations, affiches, ainsi que des documents (lettres, photos).


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  • Liège,
    et ses coups de coeur



    Outremeuse s'étend entre la rive droite de la Meuse et son bras de derivation. Il est le quartier populaire et jadis populeux par excellence. Un personnage le symbolise autant qu'il represente le Liégeois traditionnel : Tchantchès (François en dialecte ). Un monument et un musée lui sont dédiés au sein de ce quartier en liesse au moment des fêtes de I'assomption. Une République libre (d'Outremeuse), une Commune libre (de Saint-Pholien), une Mairie (de Roture) disent assez I'esprit frondeur et d'indépendance qui caracterisent ce vaste lieu. Des ruelles, des potales (niches abritant des représentations de la Vierge), des demeures toujours belles des 17e et 18e siècles, une superbe auberge de jeunesse, les églises Saint-Nicolas et Saint-Pholien, le Theâtre de la Place, ouvert aux créations et un théâtre dialectal, le Trianon, constituent. I'essentiel des curiosités d'Outremeuse. C'est en son sein que vécurent André-Ernest-Modeste Grétry, le maître de I'opéra-comique (on visite sa maison) et bien sûr Georges Simenon dont I'oeuvre est a I'origine d'un itinéraire touristique surprenant.

     

    Nous avons déja évoqué l'une ou l'autre des sept collines qui tressent à Liège comme une verte couronne de protection. C'est encore le cas du Sart-Tilman qui a été choisi voici trente ans pour servir de campus à l'Université

    Le lieu mérite la visite pour sa nature génereuse que le projet architectural moderne respecte et a laquelle il s'intègre harmonieusement. Les bâtiments, regroupés par facultés, sont répartis en fer à cheval autour du vallon du Blanc Gravier. Ils comprennent également un vaste centre hospitalier universitaire, le Château de Colonster (qui abrite le Fonds Simenon, donation personnelle des principales collections de l'écrivain) et un exceptionnel Musée en plein air.

     

             Le lieu mérite la visite pour sa nature génereuse que le projet architectural moderne respecte et a laquelle il s'intègre harmonieusement. Les bâtiments, regroupés par facultés, sont répartis en fer à cheval autour du vallon du Blanc Gravier. Ils comprennent également un vaste centre hospitalier universitaire, le Château de Colonster (qui abrite le Fonds Simenon, donation personnelle des principales collections de l'écrivain) et un exceptionnel Musée en plein air.


    Simenon et la Batte
    "Le plus beau spectacle du monde, dans la symphonie encore discrète en bleu et or du petit matin.
    Partout, aussi loin gu'on peut voir, le marché s'étale, marché aux légumes à gauche, marché aux fruits, à droite; des milliers de paniers d'osier qui dessinent de vraies rues, des impasses, des carrefours; des centaines de commères, courtes sur jambes, qui ont des poches pleines de monnaie dans leurs trois épaisseur de jupons."

            

     

     


    <multicol COLS="2" GUTTER="25">A Liège, le badaud est partout chez lui... à la recherche de la bonne affaire ou tout simplement pour humer I'air dans lequel flotte un petit "je-ne-sais-quoi" d'indéfinissable. Car Liège est ville d'atmosphères! Marchés de quartier, brocantes et "petites puces" hebdomadaires (Amercoeur, Saint-Pholien, Saint-Gilles) et, noblesse du genre, la "Batte" des bords de Meuse, le dimanche matin. C'est le plus long marché d'Europe, fait de bric et de broc, aux fruits, aux fleurs et aux légumes, où les marchandes vous interpellent de leur forte voix aux accents bien marqués. Les cafés, brasseries et bistrots se comptent par centaines. Ils distillent abondamment les spécialités locales dont la bière de Jupille, servie fraîche et endimanchite d'un col de mousse, ou le pékèt (genièvre de grain) dans son caractéristique "plat cou" (verre sans pied) à moins que vous leur préfériez sagement I'eau de Chaudfontaine ou de Spa. Quant au "café liégeois", célèbre partout, il apportera un point d'orgue à un repas qui, s'il se veut régional, saura faire honneur aux boudins, à la charcuterie, à la salade liégeoise (pommes de terre, lard et haricots), aux célèbres boulets-frites dans une sauce au sirop ou encore aux rognons relevés de baies de genévrier. Mais si Liège est gourmande, elle flatte aussi les gourmets qui trouveront chez nous de quoi satisfaire leurs plus gastronomiques exigences. Dès l'annonce du premier rayon de soleil, les terrasses déployées du plus grand piétonnier d'Europe incitent à la conversation que I'on engagera sans difficulté. I1 vous restera à ramener de Liège un échantillon de chocolats, une pièce unique de cristal du Val Saint-Lambert ou, pourquoi pas, un somptueux fusil gravé. Et surtout, des images plein les yeux, des ambiances plein le coeur et mieux que des envies, des promesses d'y revenir avec ceux que vous aimez pour leur faire partager ces moments L~OiSiS. Peut-être à I'occasion d'une de ces fêtes dont les Liégeois ont le secret: le feu d'artifice du 14 juillet (Liège n'est-elle pas "petite France de Meuse"?), la folle semaine du 15 août en Outremeuse, le 4e week-end de septembre consacré à célébrer dignement et gaiement la Wallonie, la Foire des vanétés, avec ses manèges et ses chevaux de bois "galopants", qui remplit tout octobre ou encore le Village de Noël le plus scintillant de Wallonie.
     

     

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    Liège s'étend sur les deux rives de la Meuse, dans la partie orientale de la Wallonie et on la considère comme la porte Nord de l'Ardenne. Liège, la troisième ville de Belgique, fut une capitale régionale dès le moyen âge. La première mine de charbon de Belgique fut exploitée à Liège, qui demeure un important centre industriel.
    La ville regorge de magasins et de cafés. En outre, ses mystérieuses cours intérieures et ses rues étroites médiévales créent une atmosphère calme et romantique. Liège est un centre artistique important qui compte un grand nombre de musées et de galeries d'art. Les œuvres du sculpteur du 18ème siècle Jean Delcour sont exposées dans toute la ville.

     

    Liège est située au confluent de la Meuse et de l'Ourthe, à 25 kilomètres au sud de Maastricht (Pays-Bas) et à 40 kilomètres à l'ouest d'Aix-la-Chapelle (Aachen) (Allemagne).

    Fortement industrialisée (charbonnages, sidérurgie...), Liège était une ville importante économiquement au XIXe siècle mais l'activité a fortement décliné au XXe siècle; de nombreux terrils témoignent encore de l'importante présence de charbonnages. À l'heure actuelle, Liège et sa région jouent la carte de la logistique via son port fluvial, le développement de l'aéroport de Liège-Bierset et l'édification d'une gare TGV dessinée par l'architecte espagnol Santiago Calatrava au pied de la colline de Cointe.

    Il y a eu des habitants sur le site de Liège dès la préhistoire (avec des traces trouvées remontant à 200.000 ans avant J.-C.) mais la fondation de la ville en tant que telle date des environs de l'an 700, suite à l'assassinat de l'évêque Lambert qui en fit un important lieu de pèlerinage.

    Liège fut capitale de la Principauté de Liège jusqu'en 1795.

    La résistance des forts liégeois au début de la grande Guerre en 1914 valut à la ville de recevoir la Légion d'honneur le 7 août 1919. Ce fut la première ville étrangère à la recevoir. La ville a également reçu la Croix de Guerre Italienne en 1923, la Médaille Militaire pour la Bravoure du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes en 1926, et enfin la Croix de Guerre Belge 1940.


     


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