• Impose ta chance,
    serre ton bonheur et va vers ton risque.

    A te regarder ils s'habitueront.


    René Char.

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  • Les Mouettes Du Lac Salé

    Légende des États-Unis

    Cette histoire est réellement arrivée; il y a bien des années…

    En ce temps là, les caravane de pionniers quittaient les côtes de l'Atlantique pour traverser le Mississippi et les grandes plaines de l'Amérique du Nord. Ils circulaient dans des chariots couverts, traînés par des chevaux, et, après bien des peines, parvenaient en haut des Montagnes Rocheuses et descendaient dans les vallées. Ils faisaient encore beaucoup de chemin et finissaient par arriver dans une grande vallée entourée de hautes montagnes. C'était une plaine de sable blanc, dans un pays où la pluie ne tombait presque jamais; mais les neiges éternelles, sur le haut des hautes montagnes, envoyaient de jolis et nombreux petits ruisseaux qui descendaient le long des pentes et venaient se jeter dans un beau lac bleu, au milieu de la plaine de sable, une petite mer intérieure, salée comme la grande mer.

    C’est là que certains pionniers s'arrêtèrent ; au Lac Salé. Ils bâtirent des cabanes pour passer l'hiver. Ils avaient mis tant de mois pour faire ce terrible voyage que beaucoup d'entre eux étaient morts en cours de route, à cause du froid, de la fatigue, de la maladie; et une fois sur place, beaucoup d'autres moururent encore pendant l'hiver. Leurs provisions étaient presque épuisées, et leur vie dépendait de la récolte qui allait mûrir.

    A force de courage et de travail, ils avaient rendu le pays fertile en faisant des canaux pour l'eau des ruisseaux - ce qu'on appelle irrigation et ils avaient semé du maïs, du blé et des légumes verts pour se nourrir, ainsi que leur bétail. A présent, ils attendaient…

    Le printemps vint, et le blé poussa, le maïs poussa aussi, et tous les légumes. La terre brune de la plaine était couverte de petites tiges vertes et tendres, qui grossissaient à vue d’œil. La joie était dans tous le cœurs ; les pionniers étaient récompensés de tous leurs sacrifices. Une vie nouvelle et prospère s’ouvrait à eux quand soudain, une chose terrible arriva…

    Un matin, les hommes qui veillaient à l'irrigation virent un grand nuage noir passer sur la colline et s'avancer vers la plaine. D'abord ils eurent peur que la grêle ne fasse périr leurs récoltes, mais ils entendirent bien vite un bruit dans l'air, comme un roulement, et quand le nuage fut plus près, ils virent que c'était des sauterelles! Elles s'abattirent sur les champs, et commencèrent à dévorer les plantes. Les hommes tentèrent de les tuer, mais, plus ils en tuaient, plus il en venait! Ils allumèrent des feux, creusèrent des fossés. Rien n'y faisait. De nouvelles armées de sauterelles arrivaient pour remplacer celles qui étaient détruites! Epuisés, malheureux, les gens tombèrent à genoux en pleurant et en criant, quelques-uns priant pour la délivrance.

    Tout à coup, là-bas, dans le ciel, au-dessus du lac bleu, on entendit un bruit d'ailes et de petits cris sauvages. Le bruit devint plus fort, et les gens levèrent la tête. Etait-ce encore des sauterelles ? Non. C’était un bataillon de mouettes qui arrivait. Rapides, battant l'air de leurs ailes blanches, les mouettes arrivaient par centaines, par milliers.
    - Les mouettes! les mouettes! crièrent les gens. Qu'est-ce que cela veut dire ?
    Les mouettes planaient au-dessus de leurs têtes, avec de petits cris aigus, puis, tout d'un coup, comme un merveilleux nuage blanc, elles s'abattirent sur le sol.
    - Malheur! malheur! crièrent les pauvres gens. Nous sommes perdus! Tout ce que les sauterelles ont laissé, les mouettes vont le manger!
    Mais soudain, quelqu'un s'écria :
    - Regardez ! Les mouettes mangent les sauterelles!
    Et c'était bien vrai. Les mouettes dévoraient les sauterelles par milliers. Elles s'en gorgeaient jusqu'à n'en pouvoir plus, puis s'envolaient alourdies vers le lac d’où d’autres revenaient avec une nouvelle ardeur.
    Et quand, à la fin, elles reprirent le chemin de leurs nids, il ne restait plus une sauterelle dans les champs, et le peuple fut sauvé.

    Depuis ce jour, dans la colonie du Lac Salé, on apprend aux enfants à respecter les mouettes. Et lorsque les écoliers commencent à dessiner et à écrire, bien souvent, leur tout premier dessin est l'image d'une mouette.

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  • La plupart des hommes font du bonheur une condition. Mais le bonheur ne se rencontre que lorsqu'on ne pose pas de condition.
     

    Arthur Rubinstein


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  • Lapin à la liegeoise:

    Ingrédients
    pour 4 personnes

    • 1 lapin
    • lard
    • 2 oignons
    • sirop de Liège
    • bouillon

    Pour la marinade:

    • 1/2 l de vinaigre
    • 1/2 l d'eau
    • 1 oignon
    • sirop de Liège
    • 2 morceaux de sucre
    • clous de girofle
    • laurier
    • sel, poivre
    • Préparez votre marinade
    • Laissez mariner le lapin durant une nuit
    • Préparez un bouillon; une fois celui-ci cuit, versez-le sur le lapin et laissez-le refroidir
    • Faites fondre du lard (à volonté)
    • Pendant ce temps, égouttez le lapin
    • Lorsque le lard est fondu, rajoutez-y les morceaux de lapin et continuez à rôtir jusqu'à ce que le lapin soit brun
    • Faites cuire les oignons et les ajoutez au tout
    • Laissez mijoter et liez la sauce au sirop de Liège.


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  • Le vieux qui faisait fleurir les arbres morts

    Il était une fois, il y a fort longtemps, un couple déjà bien vieux qui vivait en compagnie de leur petit chien, une petite bête sans race mais affectueuse et ma foi, très jolie. <?XML:NAMESPACE PREFIX = O /><O:P> </O:P>

    Un jour, le vieil homme décide de creuser la terre à l’endroit où leur chien gratte et il découvre un grande quantité d’or.
    Le voisin, en apprenant la bonne fortune des deux vieux, leur demande leur chien. Il l’obtient mais le chien têtu refuse de gratter le sol. Il reçoit des coups de pieds, des coups de bâton tant et plus qu’il par gratter mais le voisin ne découvre qu’un vieil os et une paire de chaussures moisies. Fou de colère, il tue le chien et l’enterre sur le bord de la route, au pied d’un petit sapin.

    Le temps passe ; le sapin pousse. Le sapin pousse et le temps passe.

    Un jour, le bon vieillard décide d’abattre le sapin car il veut faire un mortier à riz.
    Lorsqu’il y met de l’orge pour le piler ou toute autre graine, le mortier rend beaucoup plus que ce que le vieillard lui a donné.

    Le voisin, en apprenant la bonne fortune des deux vieux, leur demande leur mortier mais dès qu’il s’en sert, le mortier tombe en poussière, mangé par les bêtes. Il le jette au feu et le brûle.

    Le bon vieillard prend alors un peu de cendre de son mortier et la répand sur les arbres morts mais quel n’est pas son étonnement, ceux-ci se mettent à fleurir.

    Le prince du pays apprend la chose et fait venir le vieillard à la cour. A la vue des fleurs qui poussent sur les arbres morts, il lui offre de l’or, de l’argent, des pièces de soie en grande quantité. Et à partir de ce moment, tout le monde l’appelle « le vieux qui fait fleurir les arbres morts ».

    Le voisin, en apprenant la bonne fortune du vieux, se rend à sont tour chez le prince et tente de faire pousser des fleurs sur les arbres desséchés avec la cendre d’un mortier brûlé. Mais lorsqu’il prend une pincée de cendre et la répand devant le prince, celui-ci la reçoit dans les yeux et de rage, ordonne qu’on roue de coup le méchant vieillard qui ne s’échappe qu’à grand peine le corps meurtri et tout couvert de sang.

    Sa femme qui le guette et le voit venir de loin se réjouit :
    - « Mon vieux a été récompensé. Je le vois qui arrive avec des vêtements de pourpre »

    Il arrive devant elle et elle s’aperçoit que les vêtements de pourpre ne sont rien d’autre que des vêtements tachés de sang.

    Le méchant vieillard se met au lit et meurt en quelques heures.

    Personne ne m’a dit que le gentil vieillard était mort.
    Et s’il n’est pas mort ; c’est qu’il vit encore.


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